Leon Roufosse© 2009 • Privacy Policy • Terms of Use
Vivre avec des chats, c’est comme vivre en permanence au milieu de belles choses
Est-il encore nécessaire de présenter le chat. Ce merveilleux petit félin à l'œil vif, à la robe soyeuse, à l'esprit déluré, avide d'expériences au point de friser l'indiscrétion est un familier de nos habitations, qu'il protège efficacement contre toutes invasions de souris, rats ou autres petits rongeurs.
Le chat et le chien sont deux animaux domestiques familiers de nos familles, tributaires de l'homme et vivant dans son proche entourage. La similitude s'arrête là et il ne faut pas tenter de faire des comparaisons entre les deux.
Le caractère, les qualités intrinsèques du chien se situent aux antipodes de ceux du chat. Les deux animaux montrent certes une intelligence comparable dans leur aptitude à communiquer avec leur maître, mais c'est à peu près tout ce qui les rapproche.
Pour le chien, son maître et sa famille remplacent pour lui les autres animaux de la meute ancestrale. L'humain a d'ailleurs bien compris cette dépendance. Il sait que le chien se laisse parfaitement domestiquer et sert aux mieux ses intérêts.
Jamais un chat ne témoigne à l'humain une soumission de cet ordre et pour cette raison, il est souvent moins apprécié que le chien et beaucoup déteste son indépendance et l'accuse d'hypocrisie.
Au début de l'ère chrétienne, si dans de nombreuses contrées comme l'Egypte, la Chine, la Grèce, le chat était adoré en tant que divinité, il en était autrement en Europe.
L'Eglise chrétienne développa en Europe une véritable haine du chat, allant jusqu'à prétendre que le chat et surtout le chat noir était l'incarnation du diable et de ses servantes, les sorcières.
Au Moyen-Age, des dizaines de chats furent torturés, massacrés, voir brûlés sur les places publiques. C'est principalement pour ces motifs que les rats et souris pullulèrent rapidement, transportant avec eux tout un cortège d'épidémies.
Malgré cette injuste croisade de l'Eglise contre le chat, le bon sens populaire reprit le dessus et reconnu l'utilité du petit félin.
Le chat est peu à peu réhabilité et regagne la sympathie générale au point de trouver sa place dans l'habitation de tout un chacun, les châteaux et même les communautés religieuses.
De nombreux hommes d'état et hommes d'église ont un chat comme compagnon fidèle.
Christiane ROUFOSSE