Bien nombre de petits vieux et petites vieilles, dont plus aucun membre de la famille ne veut, sont obligés d’intégrer une maison de retraite.
Les prix habituellement pratiqués ne sont pas en correspondance avec les pensions du belge moyen. La pension d’un isolé indépendant ne dépasse rarement les 850 €.
A son entrée en maison de retraite et de soins, le senior a parfois quelques économies. Dès qu’il en a été spolié, parfois de manière douteuse, les maisons de retraite ne faisant pas dans le social, il est mis en demeure de quitter l’établissement et d’en trouver un en rapport avec ses revenus, faute de quoi, il sera mis à la porte sans autre forme de procès.
C’est la CPAS qui le prendra en charge, il sera dirigé vers n établissement public, une sorte de « mouroir », ou assis, ou attaché dans un fauteuil, il ne lui restera plus qu’à attendre la mort qui bien souvent arrive sans tarder.
Les dysfonctionnements dans cet établissement sont souvent ignorés du grand public : coups, chutes provoquées, maltraitance sous toutes ses formes etc…
Pour ne citer qu’un exemple, une sympathique vieille ne sait plus marcher, mais elle n’est pas incontinente et contrôle encore très bien sa vessie et son gros intestin. Elle appelle et signale qu’elle voudrait aller à la toilette, réponse « Chie dans ton lange et fout nous la paix ». si la vieille insiste, on lui administrera pour avoir la paix 1, 2 voir 3 grammes de Xanax.
Le drame des seniors est une réalité méconnue.