Leon Roufosse© 2009 • Privacy Policy • Terms of Use
NE RELACHEZ PAS VOS NACS DANS LA NATURE
Un beau jour, on cède à la demande des enfants. On achète un petit lapin, hamsters, cobayes, petites tortues d’eau ou pire, on craque pour un serpent, un iguane, une araignée, un crocodile ou autres petits monstres du bout du monde. Qui peuvent vous transmettre des maladies pour lesquelles nous n’avons pas toujours l’antidote.
On installe alors le nouveau petit pensionnaire dans un aquarium, vivarium, cages ou autres aménagements artisanales.
Et puis le temps passe et le Nac bien nourrit, bien soigné, bien chauffé commence à grandir. Tant et si bien, que la baignoire convient beaucoup mieux à la tortue ou le crocodile ou caïman ou encore, le lapin nain pèse 5 kilos, le furet ronge tous les câbles électriques, les petites souris ou le petits rat, pour cause d’une reproduction non contrôlée se compte par dizaine.
C’est alors qu’on se demande ce qu’on va pouvoir bien en faire. Pour soulager leur conscience, la plupart des maîtres pensent que rendre la liberté au Nac est la meilleure solution. Il n’en est rien ! Elevés en intérieur et habitués à être nourris et à avoir un abri, dans la nature, ils seront la proie des prédateurs. Face à la détresse et à la peur, ils seront si stressés qu’ils peuvent en mourir. Habitués à une température constante en intérieur, ils mourront de froid dans d’atroces souffrances particulièrement en automne et en hiver.
Si par bonheur, ils survivent comme les tortues de Floride ou les castors du Chili, ils feront souche mettant en danger la faune locale et l’équilibre naturel.
Alors, si pour une raison ou une autre, vous êtes dans l’obligation de vous séparer de votre Nac, vous devez en tout premier lieu contacter une association spécialisée ou demander conseil à votre vétérinaire pour trouver la meilleure solution. Le mieux est de rester raisonnable et de ne pas céder à l’envie d’acquérir un Nac.
Christiane ROUFOSSE