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LES REPRESENTANTS DES SOCIETES DE PROTECTIONS DES ANIMAUX SAVENT SE PAYER SUR LE DOS DES ANIMAUX
Montage de la plupart des ASBL de protection des animaux
Salariés par l’ASBL : souvent, le Président est bénévole pour sa fonction d’Administrateur mais il s’octroie un salaire de cadre pour sa fonction : directeur, secrétaire ou autres.
Grâce à des montages : bonus annuels, voitures de fonction et parfois logement, la rémunération mensuelle dépasse presque toujours les 5000 €.
Les rentrées sont minimisées et les dépenses amplifiées.
Pour les grandes société de protection des animaux, les recettes et les legs annuels se chiffrent en millions d’euros. Ce sont souvent les mêmes montages pour les conseils d’administration : papa, maman, frères, sœurs, enfants, compagnons, compagnes et ils ne s’octroient pas vraiment des salaires de chihuahua. C’est plutôt des rémunérations costaudes grosses comme des Saint Bernard.
Observez autour de vous, des marginaux ont réellement de grandes difficultés à nouer les 2 bouts. Ils vivent même parfois à charge de la société.
Compagne, compagnon, maman ou 3 très proches personnes créent une ASBL de protection des animaux.
Immédiatement, ils multiplient les cagnottes, collectes, festivités, tombolas, brocantes, tout cela sans aucun contrôle et aucune vérification des recettes et rentrées financières.
Très vite le train de vie change du tout au tout : beaux vêtements, coiffeurs, manucures, restaurants, voyages, belles voitures, transformations du privé etc.
Dans la protection des animaux, l’habit fait le moine.
Des petits malins qui ne représentent qu’eux-mêmes et sont bien souvent à charge de la société se créent de beaux papiers à en-tête et de magnifiques enseignes. Avec cette belle visibilité et avec l’aide des réseaux sociaux, ils arrivent à faire illusion.
Ils s’inventent une biographie d’expert et contacte de grandes associations ou mouvements comme 30 millions d’amis ou la fondation Brigitte Bardot. Ils se présentent comme porte-parole de milliers de belges et ils arrivent par ces manœuvres frauduleuses à adhérer à ces mouvements.
Une fois leur adhésion effective obtenue par la ruse à ces grandes associations, ils l’utilisent comme phare pour attirer les généreux donateurs et ils taisent soigneusement que la composition du Conseil d’Administration, c’est presque toujours leur compagne, compagnon, papa, maman et que ses proches tiennent tous les rôles : président, secrétaire, trésorier et qu’il n’y a aucun vérificateur de comptabilité extérieure.
Vérifiez vous-même la crédibilité des ASBL que vous soutenez
Avant tout dons à une ASBL de protection des animaux, demandez les statuts, vérifiez qui compose le Conseil d’Administration. Par google en tapant simplement le nom de la société, vous obtenez les statuts de constitution et la composition du comité de direction.
Cette simple recherche vous édifiera et vous découvrirez ainsi que certaines associations des plus visibles n’ont plus actualisés leurs statuts depuis des années.
Compagne et compagnon se sont quittés et ont laissé tomber la société mais cela n’a pas été acté au carrefour des entreprises et il ne reste plus dans le Conseil d’Administration que maman et fiston ou encore 2 sœurs. Parfois, le père décédé depuis des années apparait toujours comme président.
Le système permet tout ce qui précède et les magouilleurs le savent et profitent de toutes les faiblesses de la loi. A vous d’être attentif et par votre généreuses donation ne soyez pas la personne qui payera les belles vacances, la belle voiture, les restaurants, coiffeurs, manucures, transformations du privé des dirigeants de la protection animale.
Et en France ?
Chez nos voisins français, la situation n’est pas meilleure. Pour ne citer qu’un exemple révélé dernièrement par le président des prud’hommes français.
Monsieur Jean-Benoît Sangnier, ex-président de la société de protection des animaux française percevait 12.083 euros de salaire mensuel. Ces chiffres ont été portés à la connaissance du public par le président des prud’hommes de France, l’équivalent de notre Tribunal du Travail.
Sangnier réclamait 435.000 euros de prime de départ à la SPA française. Finalement, le tribunal lui a accordé 141.000 euros plus des indemnités de procédure.
Commentaires du président du tribunal : en 30 ans de carrière, je n’ai jamais vu cela.
La SPA française a plus de 160.000 donateurs, elle perçoit aussi chaque année de nombreux legs et ses recettes moyennes annuelles sont de 45 millions d’euros.
Soyez très attentif à qui vous donnez, ne versez plus un centime sans avoir examiné les statuts et si, le Conseil d’Administration se compose uniquement de 3 personnes très proches par exemple 2 sœurs et un compagnon ou encore maman et fiston, tirez-en vous-même les conclusions.
Il est même courant que des personnes collectent en utilisant un nom pompeux pour leur ASBL. Vérification au carrefour des entreprises et surprise, cette association n’existe pas.
Léon Roufosse
OMPP - 0218