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LA MORT D'UN GEANT


Notre collaborateur L. Liégeois est un peu bricoleur à ses heures de loisirs. Dernièrement, il a inventé une machine à remonter le temps. Le week-end dernier, il a procédé aux premiers essais. Le cadran était réglé sur l'an 2005. C'est un succès complet, la machine fonctionne et L. Liégeois est projeté dans le futur.

En descendant du tampographe, il se précipite chez un libraire et achète le numéro d'Animaux Contact de mars 2005. La couverture est bleue, le logo est inchangé. Au centre de la couverture est placée une magnifique photo de rhinocéros. La légende indique en gros caractère: «Cinquième anniversaire de la disparition du grand rhinocéros blanc »,   L. Liégeois ouvre Animaux Contact et lit avec étonnement : « Le grand rhinocéros blanc vivait aux Indes et en Afrique. Il y a maintenant 5 ans que le dernier spécimen est décédé. Bien que protégé à la fin du siècle dernier, il a définitivement disparu de la surface de la terre. Trois raisons en seraient la cause. Tout d'abord, la bêtise des hommes qui ne savent pas respecter la vie des autres. Ensuite, la corne de rhinocéros réduite en poudre possède, soi-disant, des propriétés aphrodisiaques. Enfin, l'herbe longue dont se nourrissaient les rhinocéros fit place au béton. En 1966, sept mille rhinocéros étaient recensés par le monde. En avril 2000, le dernier décéda au zoo d'Anvers.»


Amis lecteurs, L. Liégeois n'a pas inventé de machine à remonter le temps. Néanmoins, une chose est sûre, si nous ne réagissons pas maintenant, le grand rhinocéros ne verra pas l'an 2000.


Les derniers rhinocéros


Ces dernières années, la presse a lancé de nombreux appels pour tenter d'arrêter ce massacre de rhinocéros. Ce problème ne date pas d'aujourd'hui. Déjà en 1965, la revue sud-africaine -Panora- relatait dans ses colonnes qu'en Afrique du Sud, les rhinocéros blancs et noirs étaient complètement exterminés et que, seul un petit troupeau avait pu survivre grâce aux conditions favorables du Natal.


Par contre, il n'y avait plus de rhinocéros au Transvaal depuis la fin du XIXe siècle. Toutefois, un gardien de gibier a prétendu , en 1936, avoir découvert les traces d'un rhinocéros noir dans cette région. Mais malgré tous les moyens mis en œuvre, on ne retrouverajamais cet animal.


En 1959, le comité du Kruger National Park importa du Kenya quelques rhinocéros noirs. Ils furent installés dans le parc des éléphants, près de port Elisabeth. Là, ils vécurent heureux et donnèrent naissance à deux petits. A cette époque là, le monde entier apprit que le Natal avait entreprit une opération de transfert de rhinocéros. Ils étaient envoyés d'une réserve à l'autre en leur injectant, par flèches, des tranquillisants. Lorsque la direction apprit qu'il était parfaitement possible d'assurer ainsi le transport des animaux, elle prit des dispositions pour capturer les rhinocéros et les réinstaller dans le Kruger Park.


En 1961, Quatre grands rhinocéros furent ainsi capturés et acheminés vers le Kruger Park. Pour parer aux cas urgents, des postes de radio furent installés sur les 600 kilomètres du parcours c'est à dire à travers le nord du Natal et le Swaziland. Il fallut plusieurs jours pour faire les 600 kilomètres. Une équipe de vétérinaire, de journalistes ainsi que de nombreux gardiens accompagnaient le convoi.


Les journaux ainsi que la radio relatèrent quotidiennement les épisodes du voyage. C'était, en effet, la première fois en 80 ans que l'on voyait un rhinocéros blanc au Transvaal. Le second convoi arriva au Kruger Park en 1962. Après avoir été drogués, les rhinocéros restaient dans une cage le temps qu'ils s'habituent à la présence des hommes. Après une semaine privative de liberté, ils étaient conduits à destination.



En novembre 1963, le comité des parcs nationaux annonça fièrement qu'il avait acquis 16 rhinocéros blancs au prix de 35000 francs chacun. Le comité décida que les rhinocéros seraient relâchés à différents endroits afin qu'ils choisissent, eux mêmes, leur lieu de ravitaillement. Malheureusement, la publicité faite par les médias autour des rhinocéros alertèrent les braconniers et les tribus du Mozambique. Ils se mirent à traquer les bêtes soit pour les manger, soit pour les propriétés mystérieuses des cornes: pouvoir rajeunissant, revitalisant, aphrodisiaque. Certains n'hésitent pas à payer jusqu'à 150 000 francs pour s'en procurer. Dès lors, il n'est pas étonnant qu'il y ait autant de braconniers. En 1960, 1300 rhinocéros étaient recensés dans le parc de la Garamba, province du haut Zaïre. Actuellement, il n'yen a plus.



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