Ne pas prendre la médication serait une catastrophe et prendre le médicament accroit fortement le risque d'accident au volant.
Boire ou conduire, le slogan est connu ! Mais, prendre le volant ou les antidépresseurs, c'est moins connu.
Pourtant, selon une étude de l'INSERM en collaboration avec l'agence du médicament (ANSM), les chercheurs ont analysé les cas de ± 75000 automobilistes impliqués dans des accidents corporels entre 2005 et 2008.
Premier résultat :
Le risque d'avoir un accident est de 35% plus élevé si le conducteur a pris au moins un antidépresseur la veille. Il est de 32% supérieur lors d'une modification de ce traitement (changement du médicament ou de sa dose).
Le danger est maximum au moment où la médication commence : 50%.
Emmanuel Logarde, co-auteur de ces travaux insiste : Les praticiens doivent impérativement prévenir leurs patients quand ils débutent ou modifient un traitement. Ils doivent être très vigilants. Pendant une courte période, il ne faudrait pas prendre le volant ; risque de somnolence ou de trouble de l'attention.
Le volet de cette étude révélée en 2010 avait démontré que 3 % des accidents de la circulation étaient attribuables à une consommation de médicaments.
Boire ou conduire, il faut choisir !
Prendre des antidépresseurs ou conduire, il faut réfléchir et en parler avec son médecin !